Caverne-Du-Cinephage

Mardi 17 janvier 2012 à 23:26

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Film réalisé par : Nicolas Brossette;

Casting :
    - Franck Dubosc ( Marc );
    - Claude Rich ( Pierre );
    - Marie Kremer ( Julie );
    - Mathis Touré ( Lucas ) ... ;


Sorti le :
11 Janvier 2012;

Genre : Comédie Dramatique;

Nationalité : Français;

Durée : 1h35;


Synopsis :


Marc Bajau sillonne le pays pour le compte d’une marque de vêtements. Il aime cette vie sur la route, libérée de toute contrainte et faite de rencontres d’un soir. Mais alors qu’il démarre une nouvelle tournée de promotion, sa dernière conquête s'en va en lui laissant son fils, Lucas, un petit métis de six ans… Commence alors une traversée de la France pas comme les autres, où Marc et Lucas vont croiser la route de Pierre, un retraité fantasque et envahissant, et celle de Julie, une jeune femme en errance. Au cours de cette odyssée, flanqué de son trio improbable, Marc Bajau va connaître "10 jours en or" qui vont changer sa vie...


Critique :


Franck Dubosc veut signer avec " 10 Jours En Or " son " Tchao Pantin " cela saute aux yeux. Mais comme n'est pas Coluche qui veut, on sort de ce film fatigué tellement sa vacuité est immense.

A vouloir trop être démonstratif avec les éventuelles qualités de Franck Dubosc à jouer un mélodrame, l'écriture d'un scénario a semble t-il totalement échappé au réalisateur. Des bons sentiments certes il y en a, mais à l'excès ! On nous présente des personnages qui n'ont rien d'attachants. Entre Franck Dubosc qui est antipathique ( et mauvais de surcroit , Claude Rich agaçant en imbécile heureux et même le jeune Mathis Touré qui est ennuyeux comme ce n'est pas permis, le spectateur n'a aucune chose à laquelle il peut s'accrocher. Les péripéties sont d'une mollesse lassante et au niveau de l'émotion, c'est abstrait en tout point. Ce road-movie peine à voir tellement il est affligeant tant au niveau de la mise en scène que dans la façon de faire évoluer ses personnages dans ce décor peu attrayant. Caricatural au possible et interprété faussement, " 10 Jours En Or " est un film accablant, sans poésie et sans âme !

Ce n'est pas encore-là que Franck Dubosc prouvera qu'il est un bon acteur.

2,5/10

Morgan.




Dimanche 15 janvier 2012 à 11:29

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Film réalisé par : Chris Gorak;

Casting :
    - Emile Hirsch ( Sean );
    - Rachael Taylor ( Anne );
    - Olivia Thirlby ( Natalie );
    - Joel Kinnaman ( Skyler ) ... ;


Sorti le :
11 Janvier 2012;

Genre : Science-Fiction, Action;

Nationalité : Américain;

Durée : 1h29


Synopsis :


Sean et Ben sont à Moscou pour affaires, confrontés à un univers d’argent et de pratiques sans scrupules. Natalie et Anne s’y trouvent en escale involontaire alors qu’elles avaient prévu de se rendre au Népal. Les quatre jeunes gens se rencontrent par hasard dans la boîte de nuit la plus branchée de la ville où ils croisent Skylar, un homme d’affaires suédois qui a arnaqué Sean et Ben. Ce haut lieu qui attire puissants et personnalités en vue bascule dans la terreur lorsque des aliens attaquent… Après avoir vécu terrés quelques jours dans les sous-sols, les cinq survivants ressortent et découvrent une ville déserte. Le monde semble immobile alors qu’une force terrifiante et invisible les guette… S’ils veulent avoir une chance de survivre, ils vont absolument devoir découvrir qui sont ces êtres venus d’ailleurs et ce qu’ils veulent. C’est à ce prix qu’ils pourront les combattre, s’ils en sont capables…



Critique :


Il y a des films dont on sait qu'en allant les voir, le résultat sera catastrophique. " The Darkest Hour " fait partie de cette catégorie mais plutôt un voir deux degrés au dessus !

Non, ce n'est pas une parodie cinématographique de la série " Fringe " ou encore le troisième volet attendu de " S.O.S Fantômes " qui ici aurait pu s'intituler " S.O.S Fantômes 3 - Voyage Au Pays De La Vodka " ,mais bel et bien nanar qui se prend honteusement au sérieux. Dès la scène d'ouverture, le potentiel ridicule du film est livré. Nous avons-là des acteurs amorphes qui récitent des textes ineptes ( visiblement encore trop compliqués pour eux vu le niveau de jeu exécrable ), le tout planté dans un décor numérique atroce, dont la 3D est là, non pas pour apporter un relief intéressant et une profondeur bienveillante, mais pour cacher au maximum les défauts techniques de cette série Z. Le spectateur n'est pas dupe ! Nous suivons donc pendant 1h30 ( qui somme toute sont assez longues ), ces personnages crétins dans un Moscou numérisé avec les pieds. Le film n'est finalement pas un énième survival classique, mais un voyage au coeur des clichés ridicules que le cinéma peut nous infliger par moment ( Les russes seraient des gros-bras patriotiques à ce qu'il parait ). Entre le saugrenu esthétique et l'action léthargique, le spectateur est accablé et rit volontiers à cette énorme farce ! On peut également y emmener les enfants pour les faire rire car c'est une bonne comédie au final. Ce n'est pas vendu comme tel, mais cela sonne comme une terrible évidence lorsque l'on voit l'absurdité de certes séquences.

" The Darkest Hour " est la caution nanardesque du mois. L'affiche en dit assez long. Spielberg Revenez !

0/10


Morgan.





Samedi 14 janvier 2012 à 11:30

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Film réalisé par : Goro Miyazaki;

Avec les voix ( originales ) de :
   - Masami Nagasawa ( Umi Matsuzaki );
   - Junichi Okada ( Shun Kazama );
   - Keiko Takeshita ( Hana Matsuzaki );
   - Yuriko Ishida ( Miki Hokuto ) ... ;


Sorti le :
11 Janvier 2012;

Genre : Animation, Drame;

Nationalité : Japonais;

Durée : 1h31;



Synopsis :


Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer... Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier… Dans un Japon des années 60, entre tradition et modernité, à l’aube d’une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d’amitié, d’amour et d’espoir.



Critique :

Après avoir vu ce nouveau film des studios Ghibli, réalisé non pas par le maitre du genre à savoir Hayao Miyazaki mais par le fils de ce dernier Goro, le spectateur conclura que le talent de Hayao est totalement fantomatique dans ce film.

Nous sommes face à un film totalement différent des oeuvres précédentes aussi bien dans le contexte moralisateur qui faisait leur charme que dans la qualité d'écriture du scénario qui est ici un mélodrame banal et attendu. Outre la forte beauté visuelle et ce don atavique pour coloriser avec virtuosité un univers, le spectateur n'est somme toute jamais surpris et pourtant les " rebondissements " le voudraient bien. Cette amitié renfermant un secret s'avère assez ennuyeuse et on ne s'attache que difficilement aux personnages. On aurait pu croire à une once d'audace ( le film abordant furtivement le thème de l'inceste ), mais le tout s'écroule beaucoup trop vite ce qui produit chez le spectateur un désintéressement permanent. Malgré tout, les studios Ghibli ont le talent pour proposer dans leurs films des musiques mirifiques et " La Colline Aux Coquelicots " en est l'exemple parfait. C'est d'ailleurs une des rares chose à laquelle on peut s'accrocher.

" La Colline Aux Coquelicots " est une regrettable déception à cause d'un scénario au ras des pâquerettes. On regrette beaucoup le merveilleux " Arrietty " sorti l'an dernier.


3/10


Morgan.





Jeudi 12 janvier 2012 à 22:16

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Film réalisé par : Pierre Pinaud;

Casting :
    - Karin Viard ( Mélina / Claire Martin );
    - Nicolas Duvauchelle ( Lucas );
    - Nadia Barentin ( Joelle Goulain );
    - Patrick Fierry
( André ) ... ;


Sorti le :
11 Janvier 2012;

Genre : Comédie Dramatique;

Nationalité : Français;

Durée : 1h35;


Synopsis :


À 40 ans, Mélina est la voix la plus célèbre de France. Animatrice à la radio, la nuit à l’antenne elle résout les problèmes affectifs et sexuels des auditeurs avec impertinence, humour et sans tabou. Tout le monde connaît sa voix, mais personne ne connaît son visage. Dans la vie, elle évite tout contact et vit comme une vieille fille dans les beaux quartiers. Partie à la recherche d’une mère qu’elle n’a jamais connue, elle découvre que celle-ci vit au sein d’une famille nombreuse, en banlieue. Elle décide de s'approcher d'elle, incognito....


Critique :


Pour le premier long-métrage de Pierre Pinaud, le résultat final s'avère inégal et un tant soit peu décevant.

Il faut avant tout concéder que Karin Viard est une véritable perle du cinéma Français et ce film le prouve bien. Dès la scène d'introduction, le ton est donné et le spectateur est d'emblée convaincu par la grâce incroyable de cette formidable actrice. Elle mêle à la fois drôlerie croustillante et sensibilité ahurissante pendant tout le film et parvient par moment à nous faire oublier ses nombreux défauts. Si le postulat de départ promettait quelque chose d'alléchant, l'ennui nous gagne souvent faute d'un scénario approfondi et détaillé. L'univers de la radio est représenté ici de façon réaliste certes, mais malheureusement trop bref. C'est fort dommage car les scènes les plus passionnantes où il y a un certain sens à la fois du cadrage léché et la façon de faire susciter joie et tristesse à la fois sont les séquences de radio. On y voit une Karin Viard exemplaire coute que coute notamment dans une scène finale émouvante dont la mélancolie éprouvée se fait ressentir chez le spectateur ! Mais à part cela, il n'y a pas grande chose à laquelle s'accrocher. Nicolas Duvauchelle à la rigueur mais il est à notre plus grand regret sous-employé et son personnage fascine assez peu. Le tout planté dans un scénario bancal et maladroit accentué d'une bande originale omniprésente voir agaçante.

Le film n'a que pour unique qualité son actrice principale ainsi que la touchante Nadia Barentin. Autrement le tout déçoit énormément.


5/10

Morgan.



Mercredi 11 janvier 2012 à 17:19

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Film réalisé par : Clint Eastwood;

Casting :
    - Léonardo Dicaprio ( J. Edgar Hoover );
    - Naomi Watts ( Helen Gandy );
    - Armie Hammer ( Clyde Tolson );
    - Josh Lucas ( Charles Lindbergh ) ... ;


Sorti le :
11 Janvier 2012;

Genre : Biopic, Drame;

Nationalité : Américain;

Durée : 2h15;


Synopsis :


Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.




Critique :


" J. Edgar " est un film de Clint Eastwood supérieur à ses oeuvres précédentes comme l'inutile " Invictus " et le risible " Au-Delà " évidemment. Mais il ne se placera pas pour autant dans la liste des meilleurs films de ce dernier.

Il confie ce rôle taillé sur mesure pour être retenu aux prochains Oscar à Léonardo Dicaprio qui, après avoir tourné avec Christopher Nolan ou bien encore Martin Scorsese, peut désormais inscrire à son registre le merveilleux Clint Eastwood. Cette collaboration si attrayante ne serait-elle pas la chose la plus réussie du film ? Il est indéniable que c'est un rôle de composition dans lequel il est talentueux et investi et qu'il est d'un naturel assez sidérant et ce, même lorsqu'il est grimé avec ses prothèses vieillissantes. Au niveau de la mise en scène et du jeu des comédiens, il n'y a absolument rien à reprocher. C'est un biopic de bonne facture, très propre et trop sage pour notre plus grand regret car venant de Clint Eastwood, on attendait quelque chose de plus crue et complexe psychologiquement notamment dans la vision de ce personnage qui visiblement, semble le fasciner. Tous ses émotions sont montrées de façon explicite malheureusement ( son orientation sexuelle entre autres ). Le spectateur reste captivé, mais n'éprouve jamais la moindre surprise et regarde le tout assez passivement. Néanmoins, le travail sur la lumière est formidable ! Le réalisateur sait jouer avec les effets d'ombre et de lumière et nous livre donc une photographie irréprochable. Le montage et le découpage font également parti des points forts ce long métrage car toute l'histoire de J. Edgar est narrée de manière non-chronologique.

Au final, " J. Edgar " est un bon film et un biopic honnête mais le sentiment de déception est assez présent. La rencontre Eastwood-Dicaprio était alléchante mais le résultat s'avère trop inégal. Le spectateur en sort sceptique. Ce n'est jamais ennuyeux mais tellement lisse !


6,5/10

Morgan.



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